vendredi 24 octobre 2014

DIX ASTUCES POUR NE PAS RATER SES VIDEOS


Savez-vous bien utiliser votre caméscope ? Outre, s’entend, éviter de le faire tomber sur une dalle en béton ou de le laisser dans votre voiture en plein soleil. 
Qu’en est-il de vos vidéos ? 
Sont-elles du type à endormir votre public ou pire, ratez-vous les moments les plus importants ?
Pas la peine de complexer ! Les caméscopes sont des appareils compliqués et sophistiqués et à moins d’avoir fait des études de cinématographie, il est à peu près impossible de ne pas tomber dans certains pièges. 
Vous pouvez bien entendu décider de vous inscrire à un cours mais commencez par lire ce qui suit et vous apprendrez déjà à remédier aux dix erreurs les plus courantes.

1 –N’utilisez pas le zoom numérique
Zoom numérique
Zoom optique
Ce conseil vaut tant pour les caméscopes que les appareils photos. Il pourrait se
résumer par « le zoom optique c’est super, le zoom numérique ç’est nul ! » Vous vous êtes peut-être laissé tenter par un modèle qui annonçait des valeurs de zoom numériques astronomiques (240, 300 ou 800x), mais à moins d’apprécier les films pixellisés et granuleux, ne l’utilisez jamais. S’il vous faut approcher encore plus de votre sujet, appliquez la recommandation des professionnels : « zoomez avec vos pieds ».

 2 – Ne filmez pas en mode LP

Dès l’apparition des caméscopes, le mode dit "LP" (Long Play) a été favorisé par un certain nombre d’utilisateurs; il permet en effet d’enregistrer un plus grand nombre d’images sur une bande et ce, au prix d’une qualité moindre. Mais quel est le pire. Une interruption de deux ou trois minutes, le temps de changer de bande ou une vidéo entière d’aspect granuleux ? Car c’est ce dernier résultat que vous obtiendrez avec le mode LP et ce, même si vous disposez d’un modèle haut de gamme. Si vous devez vraiment faire tenir plus d’informations sur une bande, procédez à un minimum d’édition en temps réel. Ne filmez que les scènes indispensables ; sachez interrompre l’enregistrement lors de séquences longues et peu mouvementées.

 3 – Ne lésinez pas sur les batteries

Ayez toujours une batterie supplémentaire, voire deux avec vous ! Avec en plus un chargeur, au cas où vous filmeriez près d’une prise de courant. Au mieux, vous y brancherez directement le caméscope, sinon vous pourrez toujours en recharger une pendant que vous en utiliserez une autre. Rien n’est pire que de tomber en panne d’alimentation quand on filme ! N’oubliez pas non plus que l’autonomie a tendance à diminuer avec le temps : de l’ordre d’une heure à l’achat, elle peut être d’une demi-heure seulement au bout de douze à dix-huit mois. Vous devez donc non seulement disposer de batteries supplémentaires mais également prévoir de les remplacer périodiquement.

  4 – Ne vous servez pas du micro incorporé

Les caméscopes disposent
 en général
 d'un micro incorporé.
 Oubliez-le !
La plupart des caméscopes grand public comportent un minuscule micro de faible puissance. Or, si vous filmez une pièce de théâtre à l’école de vos enfants ou toute autre scène pour laquelle le son est crucial, le résultat sera bien meilleur avec un micro externe. Vérifiez tout d’abord que votre caméscope dispose d’une prise d’entrée audio, car tous les modèles n’en ont pas. Pour les enregistrements à courte distance, utilisez un micro-cravate, celui que portent souvent les présentateurs de télé. Si vous cherchez à enregistrer le son à distance, un micro-canon fera l’affaire. Tout cet équipement peut certes être coûteux mais souvenez-vous que rien ne gâte tant une vidéo qu’un son médiocre, si ce n’est peut-être un mauvais éclairage.

 5 – Veillez à l’éclairage !

Ce qui peut paraître suffisamment lumineux à l’œil ne l’est pas toujours pour un caméscope. À titre d’exemple, un éclairage de 60 watts qui baigne une scène d’une atmosphère romantique donnera un résultat terne, voire non présentable. Si votre caméscope ne vous permet pas de débrayer des automatismes afin de vous laisser régler vous-même le temps d’exposition, la balance des blancs ou autre paramètre comparable, vous pouvez malgré tout prendre un certain nombre de précautions. Tout d’abord, désactivez l’autofocus : il lui est en effet très difficile de régler la distance lorsque la luminosité est faible. Si vous ne le faites pas, il sera constamment à la recherche d’un optimal, avec un résultat très médiocre au niveau de l’enregistrement. En second lieu, veillez à ce que le caméscope soit aussi stable que possible : n’hésitez pas à le poser sur une table ou sur une autre surface fixe, ou mieux, utilisez un trépied.

 6 – N’oubliez pas le trépied

Même si votre caméscope comporte un dispositif de stabilisation de l’image, l’effet induit ne sera pas comparable à celui obtenu avec un trépied. À moins que vous ne recherchiez l’aspect un peu tremblé, mettez votre caméscope sur trépied. Vous serez surpris de la façon dont vos vidéos s’en trouveront améliorées. Et si vos prises de vue requièrent de bouger, équipez-vous d’un kit du type Steady Cam. Pour un montant raisonnable, vous pourrez ainsi construire un support pratique, comparable à des matériels professionnels beaucoup plus coûteux.


 7 – N’utilisez pas les effets spéciaux

De nombreux caméscopes proposent des effets spéciaux du genre sépia, ralenti, format 16/9e, etc. Jouer avec eux est certes amusant mais quand vient le temps de la prise de vue, mettez-les hors fonction. De même, oubliez le dispositif de transition qu’offre l’appareil ; lors de l’édition ultérieure du film, vous disposerez d’un bien meilleur contrôle et d’un éventail de choix incomparable. Une exception toutefois : si vous appréciez le 16/9e avec ses bandes noires au dessus et en dessous de l’image, comme dans les DVD, il est préférable de procéder à la prise de vue avec ces bandes déjà en place. En revanche, n’hésitez pas à jouer avec les effets spéciaux de votre logiciel favori lors de la phase d’édition.

 8 – Ne soyez pas paresseux !

Supposons que vous filmiez l’équipe de foot de votre fille. Il est certes plus confortable de fixer le caméscope sur un trépied, de cadrer et d’aller discuter. Mais il est beaucoup plus créatif de filmer le match sous différents angles : derrière le goal, depuis le haut des gradins, etc. Et même si vous n’avez pas l’intention à l’édition d’en faire un film vidéo à rythme rapide, à la manière de "Joue-la comme Beckham", vous éviterez l’ennui mortel que génère une prise de vue fixe pendant toute la durée d’un match. Toutes les fois où cela est possible, changez de perspective : vues depuis le haut, depuis le bas, rapprochées, éloignées. De temps en temps, tentez un panoramique ou un zoom lent. En un mot, capturez tout ce qui ne peut être ajouté ensuite avec un logiciel aussi perfectionné soit-il. 

 9 – N’oubliez pas le liant

Poursuivons l’exemple du foot. Filmer le match est ici l’objectif premier. Mais de nombreuses scènes annexes peuvent également être enregistrées pour servir de bouche-trous, ou de transition entre les scènes ou bien encore d’illustration du commentaire. Il peut s’agir par exemple, de votre fille en train de se préparer, d’une vue rapprochée de l’entraîneur donnant ses directives, du regard d’autres parents suivant le match, etc. Lors de l’édition, vous pourrez utiliser ces séquences pour rompre la monotonie et rendre votre film beaucoup plus intéressant à regarder. Certes, enregistrer ces compléments demande un peu de temps et d’effort ; c’est pourquoi beaucoup d’amateurs les oublient ou les négligent.

 10 – Appliquez la règle des tiers
Ne placez pas votre sujet au centre


Ne placez pas votre sujet au centre.
Imaginez que votre viseur soit recouvert d’un quadrillage présentant quatre points d’intersection. Votre principale préoccupation doit alors être de cadrer l’action que vous filmez par rapport à l’un ou plusieurs de ces points. Ceci est tout particulièrement vrai lorsque vous enregistrez quelqu’un en train de parler. Évidemment, à des fins de créativité, n’importe quelle règle peut être violée mais mieux vaut parfaitement maîtriser la présente consigne avant de la contourner.

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